Le piano à bretelles se fait orgue monumental de cathédrale entre les mains de Mario Batkovic. Ce n’est pas un hasard si le label de Geoff Barrow (Portishead) a repéré l’artiste bernois. A l’image d’un Nils Frahm, l’accordéoniste repousse les limites de son instrument, faisant voler en éclats les idées reçues qui l’entourent. Dès les premières notes, l’image de bals musettes s’efface immédiatement devant un univers où nostalgie intrigante et exaltation épique se poursuivent et s’étreignent.
photo ©Patrick Principe