11 – 13.08.17

18E Édition des Jeux du
Castrum

Festival
Pluridisciplinaire

Yverdon-les-Bains

lundi 14.08.17

Plus de 7’000 personnes se sont laissé surprendre par Le Castrum

Du 11 au 13 août, le Castrum a animé Yverdon-les-Bains. Même la pluie du vendredi soir n’a pas réussi à gâcher la fête.

Joyeuse et colorée, la chute de la tour en carton a marqué, dimanche après-midi, la fin de la 18e édition des Jeux du Castrum. Cette construction monumentale, réalisée par l’artiste français Olivier Grossetête, a été l’un des sommets, au sens propre comme au figuré, de la manifestation. Samedi, son élévation a réuni une foule multigénérationnelle. L’émotion était palpable lorsque le dernier étage de cette tour de 20 mètres de haut (pour près de 1,4 tonne) a été soulevé, à la seule force des bras des nombreux participants.

Cet enthousiasme populaire s’est ressenti durant les trois jours du festival où tous les projets participatifs qui étaient proposés à la population ont rencontré leur public. Petits et grands se sont prêtés au jeu pour faire vivre des animations comme le Pianococktail, le Cyclotone, le Food Troc ou l’orchestre de Palabre. Les deux soirées des Living Room Dancers ont affiché complet. Chaque soir, 90 voyeurs en herbe ont suivi les arabesques des danseurs dans leur salon depuis la rue.

Samedi, les exaltations épiques de Mario Batkovic, accordéoniste de génie, ont été magnifiées par l’acoustique unique du Temple. D’écrin magique, il en a également été question pour les installations de Fabian Sbarro au jardin japonais ou pour le concert de Go Go Penguin dans une cour du château archicomble.

A quelques encablures de là, une centaine de rêveurs ont habité pour la nuit le Centre professionnel du Nord-Vaudois (CPNV). Dans le cadre de Rêveries, Sara Oswald (violoncelle), Colin Vallon (piano) et Domi Chansorn (batterie) ont bercé leurs spectateurs pendant huit heures. L’ovation réservée par le public aux musiciens à la dernière note jouée a été à la hauteur de cette performance hors-du-commun.

Enfin, une invitée, pas forcément désirée, s’est incrustée à la fête vendredi. La pluie a contraint les organisateurs à déployer un plan d’urgence afin d’assurer tous les concerts. Grâce à la collaboration précieuse du Théâtre Benno-Besson, aucun live n’a été annulé et le public a pu rester au sec. A lui seul, le show d’Egopusher devant une salle pleine a permis de faire oublier ce contretemps météorologique.

Lancée à vive allure par la douce folie de Reverend Beat-Man et de Too Many Zooz, Le Castrum a connu un vif succès. Toute l’équipe se réjouit d’ores et déjà de retrouver le public l’année prochaine pour une 19e édition.

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