Des oiseaux partagent le même espace que le spectateur. Ils voltigent, font leur nid, se chassent ou se posent sur des guitares électriques branchées à de gros amplis aux sons lourds et saturés. Sautillant, grattant leur bec ou glissant des brindilles sous les cordes, les interprètes ailés produisent des mélodies involontaires. Céleste Boursier-Mougenot donne la primauté à l’écoute et à la contemplation.